Le Cancer en région

Le Cancer en région

Organisation Interrégionale de la recherche en cancérologie

Le CNO a permis de renforcer de manière très significative les activités de recherche clinique, translationnelle et fondamentale en oncologie dans les régions Hauts-de-France et Normandie, qui correspondent à un bassin de population de 9,4 millions d’habitants (soit 14,5% de la population française). Au fil du temps, ces deux régions sont devenues des acteurs cruciaux du soutien à la recherche en cancérologie. La recherche clinique en oncologie du CNO repose sur des structures hospitalo-universitaires d’excellence, en concertation avec les deux Agences Régionales de Santé. Il s’agit des CHU de Caen, de Rouen, d’Amiens et de Lille, ainsi que des CLCC de Caen (François Baclesse), de Rouen (Henri Becquerel) et de Lille (Oscar Lambret), représentant près de 10 000 lits dans l’inter-région. Ce dispositif médical très efficace est complété par un réseau d’hôpitaux périphériques et de cliniques privées. Les recherches du CNO s’appuient sur des unités de recherche labellisées avec l’Inserm, le CNRS, le CEA, l’INRIA, l’Institut Pasteur de Lille ou par les universités. Il s’agit de Normandie Université qui agrège les universités de Caen, du Havre et de Rouen, de l’Université Jules Verne d’Amiens et de l’Université de Lille, labellisée I-Site. Ces universités réunissent plus de 170 000 étudiants, formés dans des disciplines (sciences biomédicales, physiques, chimiques, biologiques, informatiques, psychologiques, économiques…) permettant aux recherches en oncologie du CNO de se développer de façon optimale et interdisciplinaire. Le CNO participe aussi activement aux actions de valorisation en cancérologie en faisant appel aux structures régionales existantes, soit la SATT Nord ainsi qu’Eurasanté dans les Hauts-de-France et Normandie Valorisation en Normandie, ainsi qu’en profitant de l’intérêt des industries pharmaceutiques présentes ou représentées en régions. On note également la présence de 10 Comités départementaux de la Ligue Nationale contre le Cancer (LNC) sur lesquels le CNO a la possibilité de s’appuyer ainsi que d’une soixantaine d’associations de patients.

L'écosystème Interrégional

Mise à jour février 2022

La recherche Fondamentale et Translationnelle

Mise à jour mars 2022

La recherche Clinique

Mise à jour mars 2022

La recherche en Sciences Humaines et Sociales - Epidémiologie - Santé Publique

Mise à jour mars 2022

Etat des lieux Cancer sur notre interrégion Nord-Ouest

L’étude publiée par l’organisme Santé Publique France met en avant une situation régionale défavorable chez les hommes et chez les femmes des régions Hauts-de-France et Normandie par rapport à la France métropolitaine (toutes localisations confondues).

Selon l’agence sanitaire Santé publique France, il y a ainsi plus de cancers et de morts dus au cancer dans les Hauts-de-France que dans le reste du pays, notamment pour les cancers liés au tabac et à l’alcool. Même si la Normandie reste dans la moyenne nationale, elle se distingue des autres régions à cause d’une surmortalité par cancer, due également à la consommation de tabac et d’alcool et à une moindre participation au dépistage.

Région Hauts-de-France
Période 2007-2016

32 661 nouveaux cas de cancer estimés par an

  • dont 55 % chez l’homme
  • 3 cancers plus fréquents chez l’homme : prostate, poumon et côlon-rectum
  • 3 cancers plus fréquents chez la femme : sein, côlon-recum et poumon

15 150 décès par cancer estimés par an

  • dont 59 % chez l’homme (période 2007-2014)
  • situation défavorable chez l’homme et la femme par rapport à la France métropolitaine

Des disparités départementales

  • le Nord et le Pas-de-Calais présentent souvent une situation plus défavorable en termes d’incidence et de mortalité
  • l’Oise présente une situation plus proche de celle de la France méropolitaine
  • La Somme et l’Aisne se trouvent globalement en situation intermédiaire

Des disparités départementales

"Une partie importante des cancers en sur-incidence dans les Hauts-de-France présente certains facteurs de risque en lien avec le mode de vie comme les consommations de tabac, d'alcool et la surcharge pondérale", notent les experts qui ont constaté que l'usage régulier et la consommation quotidienne de boissons alcoolisées déclarés en 2005 et 2010 par les adultes du Nord et du Pas-de-Calais étaient supérieurs aux niveaux moyens métropolitains. En Picardie toutefois, ces consommations déclarées apparaissaient inférieures à la moyenne nationale."

Normandie
Période 2007 - 2016

19 197 nouveaux cas de cancer estimés par an

  • dont 56 % chez l’homme
  • 3 cancers plus fréquents chez l’homme : prostate, poumon et côlon-rectum
  • 3 cancers plus fréquents chez la femme : sein, côlon-rectum et poumon

8 782 décès par cancer estimés par an

  • dont 59 % chez l’homme
  • situation régionale défavorable ches les hommes et chez les femmes par rapport à la France métropolitaine

Des disparités départementales

  • Manche : sur-incidence marquée du cancer de l’estomac chez l’homme
  • Seine-Maritime : sur-incidence marquée de cancers liés à la consommation d’alcool ou de tabac chez l’homme

19 197 nouveaux cas de cancer estimés par an

"La région Normandie se distingue en termes de mortalité avec une surmortalité par cancer, plus importante chez l’homme (+9 %) que chez la femme (+4 %), alors que l’incidence est comparable au niveau national pour les deux sexes. Les cancers pour lesquels il existe une sur-incidence en Normandie sont des cancers de mauvais pronostic en particulier chez l’homme (poumon, lèvre-bouche-pharynx). Cette surmortalité peut être due à un diagnostic plus tardif ou à une moindre participation aux dépistages organisés (sein, côlon-rectum). L'étude met aussi en avant des disparités départementales : dans la Manche, une sur-incidence marquée du cancer de l’estomac chez l’homme et en Seine-Maritime, une sur-incidence marquée de cancers liés à la consommation d’alcool ou de tabac chez l’homme (œsophage, lèvre-bouche-pharynx, poumon, foie). "

L'incidence des cancers en France par régions

Cartographie interactive de l’incidence et de la mortalité de 24 cancers en France par régions et départements. (Agence Santé Publique France)

Conseil d'administration

Le groupement est géré et administré par le Conseil d’administration. Il est composé de quatorze personnes physiques désignées par l’assemblée générale en son sein parmi les représentants nommés par les membres pour y siéger.
Les administrateurs sont nommés par l’assemblée générale pour une durée de trois ans renouvelable.
Le Conseil d’administration se réunit 4 fois par an, il prend toutes les décisions relatives au fonctionnement du Cancéropôle qui ne relèvent pas de l’Assemblée Générale, et notamment les nominations de l’équipe de direction, la désignation des coordonnateurs d’axes de recherche et des membres du comité de pilotage scientifique. Il propose le budget, le programme d’activités et les orientations stratégiques à l’Assemblée Générale.

Le Professeur Guy LAUNOY préside les séances du Conseil d’administration.

MàJ : avril 2023

Etablissements de soins

  • CHU Amiens : Pr Jean-Pierre MAROLLEAU (Chef de service, Hématologie)
  • CHU de Caen : Pr Emmanuel BABIN (Coordonnateur médical)
  • CHU de Lille : Dr Marie-Hélène VIEILLARD (Coordonnatrice de la Fédération de Cancérologie)
  • CHU de Rouen : M. David MALLET (Directeur de la Recherche Clinique et de l’Innovation)
  • Centre François Baclesse : Pr Marc-André MAHÉ (Directeur Général)
  • Centre Oscar Lambret : Pr Éric LARTIGAU (Directeur Général)
  • Centre Henri Becquerel : Pr Pierre VÉRA (Directeur Général)

Etablissements publics à caractère scientifique et technologique

  • Inserm : M. Samir OULD ALI (Délégué Régional)
  • CNRS : Mme Martine DUTERQUE (Directrice de recherche CNRS)

Etablissements de recherche-enseignement

  • Université de Picardie Jules Verne (Amiens) : Pr Halima OUADID-AHIDOUCH (Directrice UFR des sciences – Laboratoire de Physiologie Cellulaire et Moléculaire)
  • Université Caen : Pr Gandhi DAMAJ (Professeur des Universités – Hématologie)
  • Université Lille : Pr Éric BOULANGER (Vice-doyen Recherche de l’UFR3S)
  • Université Rouen : Pr Vincent RICHARD (Vice-Président)